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Marseille Cassis 2017 : mon compte rendu #MK6

20 novembre 2017

Bonjour à tous !

Je vous retrouve aujourd’hui pour un article sportif pour une fois. Je voulais revenir avec vous sur ma participation à la mythique Marseille Cassis fin Octobre. Je vous avais déjà fait un compte rendu des 20 km de Paris et ce dernier vous avait beaucoup plu, alors pourquoi pas ? C’est parti !

La veille :

Traditionnellement, un coureur suivant une bonne préparation est censé se reposer avant une course, histoire d’être au taquet le lendemain. Autant vous dire que j’ai fait… tout le contraire ! N’étant que très rarement et toujours en coup de vent sur Marseille – dont je ne connais plus le port pour prendre le bateau qu’autre chose – j’avais très envie d’explorer la ville pour mieux la connaître. Au programme : retrait des dossards, puis direction le vieux port, Notre Dame de la Garde, le Fort Saint Jean et le Mucem, sous un magnifique soleil et un bon 20 degrés : le pied !

Le soir ce sera un poisson bien frais, du riz et un gros dodo pour être fin prête à affronter le col de la Gineste !

Le jour J : Marseille Cassis, let’s go !

La journée aurait pu mieux commencer : après une bonne nuit et un bon petit dej, on se rend compte qu’on a tout simplement zappé l’étape épingle à nourrice… oups ! On part donc vers le Vélodrome, lieu du départ, avec notre dossard à la main. Le métro est bondé et les marseillais commencent déjà à mettre l’ambiance : ça promet !

Après un détour par la pelouse du Vélodrome (étape hyper sympa !), on rentre dans notre SAS. On rencontre quelqu’un qui veut bien nous donner de ses épingles à nourrice, les dossards tiendront au moins à notre tee-shirt ! Ouf ! On s’échauffe un peu puis le départ est assez rapidement lancé, nous n’avons pas attendu. Lecture sur la playliste de-la-mort-qui-tue préparée la veille et c’est parti !

KM 0-5 :

Alors la Marseille Cassis c’est simple : ça monte pendant 10 KM puis ça descend (plus ou moins) sur 10 KM. Le début de la course démarre directement dans le vif du sujet avec un faux plat montant sur les 5 premiers kilomètres. Je décide de partir tranquillement et de ne pas faire attention à la masse de personnes qui me double. Étonnement, je trouve qu’il y a beaucoup de supporters dès 9h du matin dans les rues de Marseille, ça fait chaud au coeur. Les kilomètres défilent assez rapidement, je me sens bien !

 

KM 5-8 :

La grimpette commence et le mistral s’invite dans la partie. Il souffle par rafale bien de face. Mais je suis ultra motivée alors je commence à grimper tranquillement, mais sûrement. Le premier ravitaillement me fait du bien, j’attrape une bouteille d’eau pour la garder avec moi sur la route + des sucres et c’est reparti ! On sort peu à peu de la ville et le paysage des calanques se dessine doucement devant nous. Plus mes jambes deviennent douloureuses, plus ça tire, et plus le paysage devient magnifique. Moi qui me faisais beaucoup doubler il y a quelques kilomètres, voilà que les rôles s’inversent et ça me booste le moral ! Je suis obligée de marcher pour boire mais à part ça, je ne lâche rien comme on dit !

 

KM 8-10 :

Je serre les dents, c’est dur mais je veux tellement y arriver ! Au moment ou je crois que je vais avoir besoin d’une petite pause, la mer se dévoile devant moi. Il fait un temps magnifique et la vue est à couper le souffle (alerte : ceci était la meilleure blague de l’article. De rien.). Ça m’occupe un bon moment. La route se dessine au loin devant nous et je commence à l’apercevoir, ce fameu col de la Gineste ! Encore un dernier effort, c’est long, c’est dur, j’y perd mes poumons et soudain j’entends du bruit, de la musique, des encouragements, m’y voilà !! Je suis impressionnée par le monde la haut ! Et très émue d’y être arrivée. Bon plus que 10km!

KM 10-13 :

Le ravito est là, avec les pompiers en prime (coeurdanslesyeux). Ils ont eu la bonne idée de préparer des éponges imbibées d’eau fraîche, ça fait du bien ! J’attrape une autre bouteille d’eau, du sucre et une orange et hop je repars. La descente est plutôt douce au début, c’est un vrai plaisir ! Mes jambes avancent toute seule, je m’étais prévu de la musique plus calme à ce moment là et ça m’apaise totalement, je profite vraiment à fond.

 

KM 14-17 :

Surprise au programme : ça remonte ! Mes jambes me disent non mais ma tête me dit oui ! Je suis un peu perdue mais je m’accroche, après la Gineste je vais pas lâcher sur une cote de 400m ! Cette cote avalée, voilà que ça descend tout droit sur Casis pendant 3km. La descente est raide, mais l’enfant en moi n’a qu’une envie: tout dévaler à pleine balle ! J’ai l’impression que je suis une fusée, je m’amuse comme une folle même si je me dis que c’est pas raisonnable car si je tombe je risque d’avoir plus que mal ! Beaucoup de personnes marchent autour de moi, c’est vrai que ça descend sec! On a l’impression de plonger dans la mer qui nous tend les bras !

KM 17-20 :

On rentre dans Cassis sous des tonnerres d’encouragements et de musique ! L’ambiance est dingue, il y a un monde de fou c’est incroyable. Ça fait vraiment chaud au coeur ! Et puis tout devient dur : les rues de Cassis sont étroite et ça monte ça monte ! Après la grande descente c’est très dur pour mes jambes, on est tout serrés, je vais y perdre un poumon ou mon coeur je sais pas, mais je m’accroche ! Ma montre a 400m d’avance sur les KM annoncés par la course ce qui ne m’aide pas ! Elle m’annonce 19km, je m’accroche, 19.4, allez plus que 600m je me dis et là un petit panneau sur le côté m’annonce fièrement 19KM. Nooooooooon je serre les dents !

Enfin, c’est le dernier virage et la dernière ligne droite je sens que j’arrive au bout ! Des panneaux tous les 50m font le décompte à 400m de l’arrivée c’est long ! Je sprinte comme je peux, je donne tout, et enfin je franchis la ligne d’arrivée ! Je dois être dans un sacré état car un pompier m’attrape par les deux épaules, il a l’air franchement inquiet “ça va aller mademoiselle ?”. Soudain je réalise, j’y suis arrivée ! Je ne suis que joie et sourire, je le rassure et pars en quête de ma médaille ! Je l’ai bien méritée ! Je regarde ma montre : 2h17. Je suis hyper contente de moi ! Marseille Cassis, je t’ai eu !

L’arrivée : c’est très long, il y a un monde de fou… il me faut 20 minutes pour récupérer de l’eau et ma médaille mais ça y est je l’ai ! Je suis tellement contente ! Je retrouve enfin Étienne et il est temps de reprendre le train direction Marseille pour retrouver ceux qui n’ont pas courus et partager un déjeuner bien mérité !

 

Inutile de préciser que j’ai bien évidement passé la journée avec ma médaille autour du cou ! Cette Marseille Cassis était géniale, c’était la première fois que je participais à une course en dehors de Paris et quelle course ! A l’année prochaine ?

 

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