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Marseille Cassis 2017 : mon compte rendu #MK6

20 novembre 2017

Bonjour à tous !

Je vous retrouve aujourd’hui pour un article sportif pour une fois. Je voulais revenir avec vous sur ma participation à la mythique Marseille Cassis fin Octobre. Je vous avais déjà fait un compte rendu des 20 km de Paris et ce dernier vous avait beaucoup plu, alors pourquoi pas ? C’est parti !

La veille :

Traditionnellement, un coureur suivant une bonne préparation est censé se reposer avant une course, histoire d’être au taquet le lendemain. Autant vous dire que j’ai fait… tout le contraire ! N’étant que très rarement et toujours en coup de vent sur Marseille – dont je ne connais plus le port pour prendre le bateau qu’autre chose – j’avais très envie d’explorer la ville pour mieux la connaître. Au programme : retrait des dossards, puis direction le vieux port, Notre Dame de la Garde, le Fort Saint Jean et le Mucem, sous un magnifique soleil et un bon 20 degrés : le pied !

Le soir ce sera un poisson bien frais, du riz et un gros dodo pour être fin prête à affronter le col de la Gineste !

Le jour J : Marseille Cassis, let’s go !

La journée aurait pu mieux commencer : après une bonne nuit et un bon petit dej, on se rend compte qu’on a tout simplement zappé l’étape épingle à nourrice… oups ! On part donc vers le Vélodrome, lieu du départ, avec notre dossard à la main. Le métro est bondé et les marseillais commencent déjà à mettre l’ambiance : ça promet !

Après un détour par la pelouse du Vélodrome (étape hyper sympa !), on rentre dans notre SAS. On rencontre quelqu’un qui veut bien nous donner de ses épingles à nourrice, les dossards tiendront au moins à notre tee-shirt ! Ouf ! On s’échauffe un peu puis le départ est assez rapidement lancé, nous n’avons pas attendu. Lecture sur la playliste de-la-mort-qui-tue préparée la veille et c’est parti !

KM 0-5 :

Alors la Marseille Cassis c’est simple : ça monte pendant 10 KM puis ça descend (plus ou moins) sur 10 KM. Le début de la course démarre directement dans le vif du sujet avec un faux plat montant sur les 5 premiers kilomètres. Je décide de partir tranquillement et de ne pas faire attention à la masse de personnes qui me double. Étonnement, je trouve qu’il y a beaucoup de supporters dès 9h du matin dans les rues de Marseille, ça fait chaud au coeur. Les kilomètres défilent assez rapidement, je me sens bien !

 

KM 5-8 :

La grimpette commence et le mistral s’invite dans la partie. Il souffle par rafale bien de face. Mais je suis ultra motivée alors je commence à grimper tranquillement, mais sûrement. Le premier ravitaillement me fait du bien, j’attrape une bouteille d’eau pour la garder avec moi sur la route + des sucres et c’est reparti ! On sort peu à peu de la ville et le paysage des calanques se dessine doucement devant nous. Plus mes jambes deviennent douloureuses, plus ça tire, et plus le paysage devient magnifique. Moi qui me faisais beaucoup doubler il y a quelques kilomètres, voilà que les rôles s’inversent et ça me booste le moral ! Je suis obligée de marcher pour boire mais à part ça, je ne lâche rien comme on dit !

 

KM 8-10 :

Je serre les dents, c’est dur mais je veux tellement y arriver ! Au moment ou je crois que je vais avoir besoin d’une petite pause, la mer se dévoile devant moi. Il fait un temps magnifique et la vue est à couper le souffle (alerte : ceci était la meilleure blague de l’article. De rien.). Ça m’occupe un bon moment. La route se dessine au loin devant nous et je commence à l’apercevoir, ce fameu col de la Gineste ! Encore un dernier effort, c’est long, c’est dur, j’y perd mes poumons et soudain j’entends du bruit, de la musique, des encouragements, m’y voilà !! Je suis impressionnée par le monde la haut ! Et très émue d’y être arrivée. Bon plus que 10km!

KM 10-13 :

Le ravito est là, avec les pompiers en prime (coeurdanslesyeux). Ils ont eu la bonne idée de préparer des éponges imbibées d’eau fraîche, ça fait du bien ! J’attrape une autre bouteille d’eau, du sucre et une orange et hop je repars. La descente est plutôt douce au début, c’est un vrai plaisir ! Mes jambes avancent toute seule, je m’étais prévu de la musique plus calme à ce moment là et ça m’apaise totalement, je profite vraiment à fond.

 

KM 14-17 :

Surprise au programme : ça remonte ! Mes jambes me disent non mais ma tête me dit oui ! Je suis un peu perdue mais je m’accroche, après la Gineste je vais pas lâcher sur une cote de 400m ! Cette cote avalée, voilà que ça descend tout droit sur Casis pendant 3km. La descente est raide, mais l’enfant en moi n’a qu’une envie: tout dévaler à pleine balle ! J’ai l’impression que je suis une fusée, je m’amuse comme une folle même si je me dis que c’est pas raisonnable car si je tombe je risque d’avoir plus que mal ! Beaucoup de personnes marchent autour de moi, c’est vrai que ça descend sec! On a l’impression de plonger dans la mer qui nous tend les bras !

KM 17-20 :

On rentre dans Cassis sous des tonnerres d’encouragements et de musique ! L’ambiance est dingue, il y a un monde de fou c’est incroyable. Ça fait vraiment chaud au coeur ! Et puis tout devient dur : les rues de Cassis sont étroite et ça monte ça monte ! Après la grande descente c’est très dur pour mes jambes, on est tout serrés, je vais y perdre un poumon ou mon coeur je sais pas, mais je m’accroche ! Ma montre a 400m d’avance sur les KM annoncés par la course ce qui ne m’aide pas ! Elle m’annonce 19km, je m’accroche, 19.4, allez plus que 600m je me dis et là un petit panneau sur le côté m’annonce fièrement 19KM. Nooooooooon je serre les dents !

Enfin, c’est le dernier virage et la dernière ligne droite je sens que j’arrive au bout ! Des panneaux tous les 50m font le décompte à 400m de l’arrivée c’est long ! Je sprinte comme je peux, je donne tout, et enfin je franchis la ligne d’arrivée ! Je dois être dans un sacré état car un pompier m’attrape par les deux épaules, il a l’air franchement inquiet “ça va aller mademoiselle ?”. Soudain je réalise, j’y suis arrivée ! Je ne suis que joie et sourire, je le rassure et pars en quête de ma médaille ! Je l’ai bien méritée ! Je regarde ma montre : 2h17. Je suis hyper contente de moi ! Marseille Cassis, je t’ai eu !

L’arrivée : c’est très long, il y a un monde de fou… il me faut 20 minutes pour récupérer de l’eau et ma médaille mais ça y est je l’ai ! Je suis tellement contente ! Je retrouve enfin Étienne et il est temps de reprendre le train direction Marseille pour retrouver ceux qui n’ont pas courus et partager un déjeuner bien mérité !

 

Inutile de préciser que j’ai bien évidement passé la journée avec ma médaille autour du cou ! Cette Marseille Cassis était géniale, c’était la première fois que je participais à une course en dehors de Paris et quelle course ! A l’année prochaine ?

 

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20 KM de Paris 2015 : Compte Rendu

25 octobre 2015

Bonjour à tous !

 Je vous retrouve aujourd’hui pour un article un petit peu spécial… car on ne parlera pas nourriture aujourd’hui (enfin si quand même un peu, on est foodie ou on ne l’est pas…) ! Il y a tout pile deux semaines, je prenais le départ des 20 KM de Paris, un défi que je m’étais lancée il y a quelques mois. Comme je vous en avais déjà parlé,  je me suis depuis un an sérieusement remise au running. De défi en défi, j’ai accepté le pari fou de faire 20 km avec mon papa. Voulant absolument passer une bonne course, je me suis lancée à fond dans l’entrainement (dont je peux vous reparler plus largement si vous le souhaitez!). J’ai eu envie, pour clore cette expérience folle, de vous raconter ma course sous forme d’un petit compte rendu plein d’humour. J’espère que cela vous plaira !! 

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J-7 : je prends le métro pour aller dej chez mes parents et je croise tous les coureurs du la « We run Paris », avec leurs médailles, et ça me donne vraiment hâte d’être au Dimanche suivant. Pire qu’une enfant avant Noël.

J-2 : on se fait un Sushi illimité avec des copains, et je fais le pleins de riz, de poissons mais aussi de nems et de brochettes boeuf/fromage : que du gainz pour Dimanche.

J-1 : on est hyper compète avec mon copain, on mange un gros steak et des légumes le midi, et des pâtes aux légumes le soir (vous avez vu? incapable de ne pas parler bouffe!!). En prime, on va se coucher tôt. Je lis sur internet que les plus grands athlètes ont déclarés avoir souvent mal dormi la veille d’une épreuve et que ça n’a jamais empêche leur perfs. Je suis rassurée mais j’ai tout de même du mal a dormir.

J-J 7h : le réveil sonne, je suis réveillée direct. Je bois deux grands verres d’eau et mange du pain avec du saint moret. Je saute dans ma tenue, je suis au taquet ! 

8h15 : on est prêt,  direction la tour Eiffel pour retrouver mon cousin et échanger les maillots : ils courront aux couleurs du crêpecar. Je les laisse partir dans leur SAS -1h40 et j’attends mon papa qui va m’accompagner.

9h30 : on se place dans le SAS avec le padre et je me félicite d’avoir emmené un énorme pull que je prévoyais de jeter car ça caille sévère.

9h50 : oh non je dois faire pipi !

10h 10 : le premier SAS part, mais nous on bouge pas.

10h30 : c’est au tour du deuxième SAS, mais nous, on ne bouge tjs pas.

10h45 : ça y est, on avance !! Mini échauffement et me voilà sur le pont d’Iéna prête à en découdre !

10h50 : goooooo !

KM 1 : Ça grimpe mais il se passe tellement de choses autour de moi que je le sens presque pas.

KM 2: tout roule, mais quand même, je regrette mes verres d’eau.

KM 2.5 : ok j’en peux plus, pause dans le bois ! (*minute glamour*)

KM 5 : je ne comprends même pas comment le temps est passé et comment je suis déjà au 5ème kilomètre. Je suis au taquet, mon père mène l’allure idéale,  on fait les andouilles devant tous les photographes et on score nos bouteilles d’eau en plein dans les poubelles.

KM 7 : on fait demi tour, autour du stand de pom-pom TomTom et d’un groupe qui chante Dallas. Mon père fait toujours l’andouille,  les pom-pom sont morte de rire.

20 KM DE PARIS 1

KM 7.5 : on attaque le fameux faux plat de 2 km. Tous les mecs qui accompagnent leurs copines sont en mode rassurant « c’est comme la montée du début, en plus plat mais en plus long« . Ok on se concentre, ça va aller ! 

KM 10 : juste avant le KM 10, au détour d’un virage, le ravito est laaaa. J’attrape de l’eau, des quartiers d’orange et des carrés de sucre, et on est repartis ! 100 mètres plus loin, je croise mon oncle qui nous encourage sur le côté, on se fait des tape la et on repart.

KM 12 : on arrive vers la seine. Je croise des mecs tranquillement au téléphone qui cherchent leurs potes sur le parcours « Ouais je suis au 12 et toi ? Au 14 ?! Ok j’arrive je me dépêche« . MAIS OUI BIEN SUR.

KM 14 : les premiers tunnels arrivent. Je suis toujours au taquet, prête à en découdre ! En plus il y a du monde sur les ponts au dessus de nous, donc on fait coucou. Mon père imite la reine d’Angleterre et salue la foule.

KM 15 : en haut du troisième tunnel, le troisième ravito est la ! Je ne change pas une équipe qui gagne, et je grignote tranquillement mon orange et mon sucre. Avec mon padre, on tape la discute aux bénévoles, et on est morts de rire (pour changer)!

KM 16 : Petit coup de mou. Je pensais qu’on faisait demi tour au KM 16, mais il n’y a pas de ponts à l’horizon. En plus le padre trace toujours autant et je me demande si mes gambettes vont tenir le choc.

KM 17 : aaaaah voila ce fameux pont !! Tel une canette de RedBull, je me sens pousser des ailes sur le pont et je passe en mode speedy.

KM 18: un tunnel boite de nuit; un tunnel boite de nuit !! On lève les bras, on danse, on hurle qu’on est pas fatigués, mais personne ne suit et tout le monde à l’air au bout du rouleau autour de nous. On hausse les épaules et on continue comme des fusées.

KM 18.5 : oh la la mais tout le monde marche !! Moi je suis à fond, je slalome tout, je suis en sprint total (à 11km/h ahahaha ahem…). Je croise un supporter sur le coté complètement taré : une armoire à glace black qui hurle sur tout le monde tel un coach en plein ring de boxe aux USA. J’ai envie de lui dire « t’inquiète, je cours je cours aussi vite que je peux » mais j’ai pas le temps.

KM 19 : Dernière petite montée, mon père fait toujours l’andouille, il est derrière moi et crie « Cours ma fille cours, tire ton père jusqu’à l’arrivée petit cheval de course !! Allez ma fille huuu ». Je me dépêche.

KM 20 : ça y est je passe la ligne d’arrivée (après une énième photo)!! Je jette un oeil à ma montre: 2H11 : j’explose de joie, on est trop content, et surtout on a pas vu le temps passer (oui oui, c’est possible 😀 ). On rentre à la maison victorieux, et on retrouve les autres pour comparer nos temps: 1h33 pour mon copain, et 1h38 pour mon cousin, on est des pros!

20 KM PARIS

J+1 : pas trop de courbatures à déclarer, tout va bien !

Et voila pour ce petit compte rendu ! Comme vous pouvez le voir, je me suis vraiment éclatée et j’ai passé un super moment. En bonus, j’ai explosé mes records et j’ai fait mieux que ce que j’espérais. Prochain objectif ? Passer sous les 2h10 pardi !

J’espère que ce style d’article complètement différent vous plaît, je me suis énormément amusée à l’écrire !

20 KM DE PARIS 3

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Mes 5 astuces pour garder sa motivation sportive

28 juin 2015

Hello,

Il y a un an et demi, je me remettais au sport de façon assidue, comme je vous le racontais dans cet article. J’ai d’abord commencé par me mettre à courir, puis j’ai eu envie de varier un petit peu les plaisir.

Aujourd’hui, je fais en moyenne 3 ou 4 séances de sport par semaine. En ce moment, je suis le programme de 12 semaines de Sonia Tlev (dont je vous reparlerai bientôt si ça vous intéresse 😉 ) trois fois par semaine, et je vais courir une fois les weekends. Quand j’aurais terminé le programme, dans une semaine, je compte inverser la tendance et passer à trois séances de courses contre une ou deux de renforcement, en vue de ma préparation aux 20 kilomètres de Paris au mois d’Octobre.

Comme vous le voyez, le sport est vraiment devenu une routine et un besoin dans mon quotidien, et après un an et demi, je pense pouvoir dire que j’ai bien attrapé le virus ! J’avais donc envie de vous partager mes 5 astuces pour ne pas perdre la motivation et rester au top de sa forme !!

Mes 5 astuces pour garder sa motivation sportive

Avant de devenir une runneuse régulière, je pense qu’on peut dire que j’ai vécu la même année sportive pendant de nombreuses années sportivement parlant. Tous les ans, au moment des fêtes, les bonnes résolutions étaient là, et j’allais me mettre au sport pour de vrai. Et puis le froid l’emportait sur la piscine, et j’étais au final bien mieux sous ma couette que dans ma ligne d’eau. Le même syndrome sévissait au mois de mai : oh il fait beau, je vais me remettre au sport pour être au top cet été. J’étais a fond pendant 3 ou 4 semaines, puis mes anciennes habitudes reprenaient le dessus, et ma si belle motivation se retrouvait au point mort. Mais cette fois-ci c’est différent, et c’est en grande partie grâce à ces petites astuces qui m’aident bien à ne pas perdre le rythme !

  1. Faites ce que vous aimez

Pour moi, cela ne sert à rien de courir si vous n’aimez pas ça, ou de faire de la Zumba sous prétexte que c’est à la mode ! Il n’y a pas de mauvais sport, le but est de bouger et de se sentir bien !! En faisant ce que vous aimez, vous verrez votre activité sportive comme un moment de plaisir, et vous aurez simplement hâte d’être Mercredi pour votre prochaine session ! Alors prenez le temps de trouver ce que vous aimez, et d’essayer plusieurs sports afin de trouver le vôtre.

  1. Fixez-vous des objectifs à court terme

Je pense que c’est LE truc qui a fait que je n’ai pas arrêté !! Quand j’ai commencé à courir, je me suis très vite inscrite à la color run, une course de 5 km (ce qui semblait énorme pour moi au début !!). On était en Janvier, la course était en Avril, et je peux vous dire que cette perspective m’a énormément motivée ! Je voulais profiter de ce jour, je voulais courir facilement cette distance pour en profiter ! A la fin de cette course, j’étais tellement fière et heureuse de l’avoir fait que j’étais reboostée à bloc ! Et quand, un mois après je voyais que j’étais moins motivée, je me suis dit qu’il me fallait un nouvel objectif, pour la rentrée. En fonctionnant comme ça, j’ai toujours un objectif en ligne de mire, qui m’aide a me mettre un bon coup de pied aux fesses les jours de grande flemme 😀 ! Personnellement, l’objectif qui me motive est de me lancer des défis, mais trouvez celui qui vous motive ! Cela peut être une robe, être capable de tenir une posture de yoga en particulier ou de réussir à faire tel enchaînement pendant votre cours, le tout est que ça vous motive (et que ce soit quelque chose de réalisable!).

  1. Traquez votre évolution

On a tous des coup de mou ou l’on se dit que ce que l’on fait ne sert à rien, car après tel séance on a pas réussi à faire ce que l’on voulait. Dans ces cas-là, tout va mal et j’ai tendance à ne voir que le négatif. Super génial pour la motivation ;). Cependant, je note toutes mes séances de courses (grâce à ma montre de running, mais avant j’utilisais ces applications Nike plus ou Endomondo). Ces applications permettent de mesurer le chemin parcouru et de relativiser. C’est vrai que la séance d’aujourd’hui a été un petit peu difficile, mais en y regardant de plus près, vous vous rendrez compte qu’au final, vous avez déjà couru 5 km de plus que le mois dernier ! Ou, en regardant d’anciennes photos vous vous trouverez plus en forme aujourd’hui, vous trouverez que vous aurez meilleur mine. Peut-être que vous n’aurez pas fait la séance prévue, mais vous y serez tout de même allé, chose que vous n’auriez probablement pas fait il y a quelques mois ! Trouvez un moyen de traquez votre évolution, que ce soit à travers ces applications, un carnet de notes ou des photos. Cela vous aidera à ne voir que le positif et à attaquer votre prochaine séance plus motivé que jamais !

  1. Changez votre playlist

S’il y a bien quelque chose qui me casse complètement pendant une séance, c’est bien le syndrome de la mauvaise chanson. Il suffit que je sois un peu fatiguée, ou que je sois sur un faux plat depuis trop longtemps, et une mauvaise musique aura raison de moi ! Au contraire, si à ce moment-là ma chanson pref du moment se met en route dans mes oreilles, je passe en mode reine de la course à pied ou des abdos ! C’est absolument magique ! Afin de le retrouver le plus souvent dans le cas numéro deux, je veille à toujours avoir des playlists de sport prêtes, et à les changer régulièrement. Dès que je sens qu’une chanson commence à m’agacer un peu, je la remplace ! Cela me permet de varier les plaisir et de le surpasser 😀

  1. Continuez de vivre votre vie normalement

Dernier conseils et pas des moindres : n’arrêtez pas tout sous prétexte que maintenant, vous faites du sport ! Si vous renoncez à cette sortie entre copines pour faire votre séance, à force, vous aurez l’impression de manquer pleins de moments avec elles. Il y a toujours la possibilité de faire les deux, c’est une question d’organisation :). Une fois par semaines, je liste les séances de sport que je voudrais faire et les sorties que j’ai de prévus. Je prends ensuite mon agenda, et je vois quels moments seraient le plus propices à faire mes séances. Je les notes aussi dans mon agenda, afin de tout avoir bien en tête. J’ai remarqué que si je ne notais pas mes séances dans mon agenda, je les sautais plus facilement, alors que si elles étaient notées, je m’y tenais plus facilement.

 

Voilà, j’espère que ces quelques conseils vous aideront à rester motivé si vous avez décidés de prendre de nouvelles habitudes sportives ! Et vous, qu’est-ce qui vous motive ?

A bientôt pour plus de recettes et d’articles sportifs !

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Running #1 : Débuter la course à pied

29 novembre 2014

Hello!

Aujourd’hui, j’avais envie de partager quelque chose de différent de mes recettes habituelles et d’entamer un nouveau chapitre ici, celui de ma pratique sportive. J’adore manger, mais débuter le running m’a encore plus donné envie de mieux manger, c’est pourquoi je considère que les deux vont de pair. Mais là n’est pas le sujet du jour.

Je voulais vous faire découvrir mon approche du running et mon expérience, on me pose parfois quelques questions dessus alors je pense que ça peut être utile à certaines (ou certains!), et si j’arrive à en motiver au moins un ou deux j’en serais déjà ravie.

Les débuts

Tout a commencé après les fêtes de Noël de l’année dernière. J’avais, comme beaucoup je pense, l’impression d’avoir mangé suffisamment pour tenir jusqu’au nouvel an et recommencer à cette occasion. J’étais vraiment pas en forme au fond de mon canapé et l’idée a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête: j’en avais marre de ne pas me sentir au top du top.

Une semaine plus tard, je suis tombée sur le blog d’Anne, et surtout sur ses articles « running ». Elle y décrit ses débuts et je me suis complètement retrouvée dans ses paroles. Ça, plus un peu de motivation du copain (« le sport ça fait teeeeeeellement du bien » qu’il me répétait depuis des mois), une semaine de réflexion et j’étais décidée (ben oui, j’allais pas me lancer dans un truc complètement fou du jour au lendemain non mais!) ! J’ai cherché mes vieilles baskets trop-belles-mais-qui-n’ont-jamais-servies au fond de mon placard, créer une playlist « Sport« , enfilé un gros pull (je vous rappelle qu’on était le 3 Janvier), et j’étais partie!

Mon évolution

Pour mes premières séances, j’ai opté pour une stratégie murement réfléchie: je n’avais aucune envie de gâcher ma belle motivation du premier coup, j’ai donc tout misé sur l’auto-satisfaction-facile. Je m’explique: pas de buts trop élevés les premières fois. J’ai donc commencé ma première séance par marcher 10minutes, courir 10 minutes, puis re marcher 10 minutes. Mine de rien, ça faisait 30 minutes, et j’étais toute contente. Aussi, pour être sûre et certaine de réussir, j’ai décidé d’adapter mon allure: tortue était mon maitre mot. Ça a super bien marché, car j’y suis retournée deux jours après, et j’ai fait la même séance.

Puis j’ai augmenté peu à peu les durées, passant à 12, 15, 17, 20, 25 et 30 minutes. J’ai mis un gros mois, à raison de deux à trois fois par semaine. Ce que j’adorais, c’est que je progressais à chaque séance. J’allais toujours un peu plus loin sans trop me brusquer pour autant, je me suis laissée le temps d’apprécier et d’aimer ça.

Une fois à 30 minutes, je me suis stabilisée, puis j’ai commencé à penser en terme de distances: après 30 minutes, c’est devenu 5km, puis 5,5km… Chaque course avait son lot de challenges personnelles, et j’adorais faire mieux à chaque nouvelle course. Quand j’ai eu envie d’augmenter encore le rythme, je me suis inspirée de plans d’entrainements en ligne qui permettent d’avoir des idées de progression et de voir ce qui nous plairait le mieux.

Le résultat? Dans deux semaines, je participe à mon premier 10 km (j’ai hâte, en plus c’est une course de Noël déguisée, alors bon, vous imaginez mon contentement!).

Mes raisons de courir

Passons maintenant aux petites raisons qui me poussent à courir, et qui font que je me suis finalement bien prise au jeu!

Tout d’abord, je cours essentiellement pour le bien être que cela m’apporte. Je suis tellement fière et pleine d’énergie après une séance que je sais que c’est un super moyen de me mettre en joie.
Ensuite, forcément, je me fatigue plus qu’en restant dans mon canap (même si je l’aime très fort). Et donc je dors comme un bébé.
Physiquement parlant, je me suis quand même un poil allégée, et je me sens plus tonique. Et puis courir ça fait les abdos. Je savais pas ça, moi, avant!
J’ai aussi toujours une petite voix dans ma tête qui me dis toujours: « tu sais, aller courir te prendra le même temps que regarder le prochain épisode de cette série. Pas plus. Sauf qu’après, tu profiteras encore plus de ladite série« .
Et enfin, la petite raison que personne n’évoque, mais à laquelle on pense tous: c’est quand même le meilleur moment pour ré-écouter toutes ces musiques peu avouable qu’on adore… 😀

Bien dit, l'ami. Source: Pinterest

Bien dit, l’ami. Source: Pinterest

Voilà, that’s it pour ce premier article running. J’espère qu’il t’aura plu, dis le moi en commentaire, comme ça je pourrais en écrire d’autres. Et si tu as la moindre question, surtout, n’hésite pas! À très vite!